Tuile à emboîtement à petits moules : description et pente
Actuellement, les tuiles à emboîtement acquièrent petit à petit une part marché significative. Cela est interprété par son prix et sa facilité de mise en place. Elle a été créée vers les années 1840 et elle est maintenant répandue dans tout le pays. Son inventeur, François-Xavier Gilardoni, l’a conçu suivant les modèles pannes flamandes traditionnelles. Ces dernières disposent un bourrelet sur l’un des côtés, mais les tuiles à emboîtement possèdent des rainures et des cannelures qui leur permettent de s’assembler les unes aux autres. Dans cet article, des informations concernant l’identification et la valeur minimale d’une pente d’une tuile à emboîtement à petits moules vous seront communiquées.
Description d’une tuile à emboîtement à petits moules
Tout d’abord, il est important de savoir que les tuiles à emboîtement sont catégorisées en fonction de leur forme et de leur dimension. À cet effet, il existe 2 sortes de tuile à emboîtement : la tuile à emboîtement à grands moules et la tuile à emboîtement à petits moules. L’installation de ce genre de couverture nécessite du savoir-faire et de l’expérience, donc n’hésitez pas à faire appel à un couvreur professionnel comme celui dans le 17 pour sa mise en place.
De dimension allant de 23 à 30 cm x 33 à 40 cm, la tuile à emboîtement à petits moules peut se présenter sous différentes formes : plat, courbé… Elle donne un aspect traditionnel à votre bâti tout en ayant beaucoup d’élégance. En moyenne, elle a une densité excédent quinze tuiles par m2.
De nos jours, les tuiles à emboîtement à petits moules peuvent être fabriquées à partir des terres cuites ou des bétons.
Inclinaison minimale requise pour le toit en tuile à emboîtement à petits moules
Les tuiles à emboîtement à petits moules existent en 2 aspects : les tuiles à emboîtement à relief et les tuiles à emboîtement plat. La valeur de la pente dépend notamment de 2 facteurs majeurs : la situation géographique et l’altitude du chantier. Cette dernière est regroupée en 3 catégories : la zone 1 pour une altitude moins de 200 m, la zone 2, pour une altitude située entre 200 m et 500 m, et la zone 3, pour celle qui excède les 500 m.
Pour les tuiles à emboîtement à relief, les pentes exigibles pour la situation exposée, c’est-à-dire pour les constructions localisées dans les hautes altitudes, sont de 70 % pour la zone 1, 80 % pour la zone 2, et 90 % pour la zone 3. Si la construction est implantée dans une zone normale, là où les altitudes sont variées, les inclinaisons sont les suivantes : 50 % pour la zone 1, 60 % pour la zone 2, et 70 % pour la zone 3. Enfin, si le chantier est repéré dans la situation protégée, c’est-à-dire bordée par des montagnes et des collines, les pentes sont de 55 % pour la zone 1, 50 % pour la zone 2, et 60 % pour la zone 3.
Pour les tuiles à emboîtement plat, suivant les inclinaisons nécessaires : si vous êtes localisés dans la situation exposée, 80 % pour la zone 1, 90 % pour la zone 2 et pour la zone 3. Si vous habitez dans la situation normale, vous avez besoin de 60 % d’inclinaison pour la zone 1, 70 % pour les 2 autres zones. Et enfin, si vous êtes situés dans la situation protégée, les pentes minimales admissibles sont de 55 % pour la zone 1, et 60 % pour les zones restantes.
Le respect de ces inclinaisons est primordial, donc engager toujours un artisan couvreur comme celui dans le 17 pour intervenir dans vos projets de toiture afin que vous puissiez avoir une bonne qualité de travail qui répond à vos attentes.